Le site historique de Pointe-à-la-Renommée Pour que ce site admirable, voisin de L’Anse-à-Valleau, ne sombre dans l’oubli, il fallait le courage et la ténacité de gens qui ont vraiment à cœur leur patrimoine. Déserté par la station radio maritime en 1957 et délaissé par les pêcheurs saisonniers dans les années soixante, le site de Pointe-à-la-Renommée semblait vouer à l’extinction par l’indifférence. Du statut enviable de première station radio maritime en Amérique du Nord (station Marconi), ce centre de communication, jadis important, se voyait en 1977, amputé de son phare, dernier vestige d’un illustre passé. «Rapine culturelle» qualifièrent les journaux, mais en vain… En 1992, des citoyens énergiques de L’Anse-à-Valleau créent un comité local de développement. Leur mission, faire revivre Pointe-à-la-Renommée et rapatrier le phare. Au début de 1880, sur le le site de Pointe-à-la-Renommée (Fame Point) considéré un centre de communication essentiel aux pêcheurs et aux navigateurs, on y instaura un circuit reconstituant la vie de l’époque. Avoisinant à ce site, on y retrouvait trois postes de pêche; La Coulée à Zéphir, le Ruisseau à L’Ail et Canne-de-Roches. Sur les pas des pionniers d’autrefois, on emprunte les sentiers sur les caps d’où la vue panoramique de la mer s’agrémente souvent de la présence de phoques et de baleines. Au kiosque d’accueil, les guides-interprètes vous feront revivre la vie simple et exaltante des familles, des gardiens de phares et des pêcheurs qui ont vécu sur ces rivages isolés. Pointe-à-la-Renommée invite à la détente et à la contemplation des vestiges du passé sur un site à la beauté magique. Son phare, maintenant centenaire et qui a le plus voyagé au monde, fut rapatrié en 1997 après 20 ans d’exil dans le vieux port de Québec.