Situé en Abitibi-Témiscamingue, le lieu historique national d’Obadjiwan–Fort-Témiscamingue a été témoin de la présence autochtone il y a environ 6000 ans et fût le théâtre de rivalités commerciales. Cet ancien poste de traite de fourrures est au cœur de l’histoire régionale et il vaut le détour.

En langue algonquine, Obadjiwan désigne ce point du détroit où les deux rives, au sud du lac Temiscamingue, sont au plus près. C’est là que les autorités françaises ont permis la construction d’un poste de traite de fourrures en 1720. L’objectif du fort Témiscamingue : profiter des “réservoirs d’animaux à fourrure” de l’Outaouais supérieur et de la baie d’Hudson pour répondre à la demande des “vieux pays”. Pour cela, les marchands comptaient sur l’expertise des communautés autochtones, comme les Anichinabés, qui, depuis des millénaires, y avaient créé de vastes réseaux de communication et d’échange. Ainsi, cette petite pointe de terre, où se sont établis tour à tour des géants de la pelleterie comme la Compagnie du Nord, celle du Nord-Ouest et celle de la Baie d’Hudson, a grandement marqué l’histoire.
Soyez au poste… de traite! Visitez en personne ou en virtuel l’exposition permanente au lieu historique national d’Obadjiwan-Fort-Témiscamingue.