La visite à pied du paysage du patrimoine culturel de Leaside est une invitation à explorer une banlieue intérieure florissante de Toronto (Ontario). Vous pourrez découvrir, comprendre et admirer le caractère physique et social particulier de Leaside, fruit de son environnement naturel, de l’histoire de ses débuts et de son développement planifié. Le quartier qui est aujourd’hui résidentiel combine des paysages naturels d’avant sa fondation, des paysages de sa naissance, une cité-jardin modèle conçue par Frederick Todd (1912), des souvenirs de la Ville de Leaside, le développement résidentiel de la fin des années 1930 jusqu’aux années 1950 et son développement moderne et contemporain. Pour commencer votre visite sur l’appli Driftscape, cliquez ici.
Leaside, c’est un peu comme un ami que vous pensiez bien connaître, le trouvant agréable quoique plutôt banal, mais qui a de fait un passé étonnant. Leaside est aujourd’hui un des quartiers les plus prisés de Toronto. Il est tout près du centre-ville, et il regorge de maisons unifamiliales modernes et de parcs magnifiques. C’est le genre de quartier qu’on dit parfait pour élever une famille – parce que c’est vrai. Cependant, en faisant un peu d’archéologie urbaine, on découvre un passé très différent fait de drames, d’effervescence et de changement. C’est la famille William Lea qui fonde Leaside, au début du 19e siècle. Au fil des époques, ce sera un pôle industriel, le site d’un des plus grands centres de formation de pilotes dans la Première Guerre mondiale (s’étendant sur 220 acres, y compris un aéroport) et un centre de fabrication automobile (propriété d’un Canadien qui contrôlera brièvement General Motors), relié à l’alors lointaine Toronto par une ligne ferroviaire. Aujourd’hui, tout a disparu presque sans laisser de traces. Pourtant, en cherchant bien, vous pouvez encore voir, par exemple, les immeubles d’appartements construits par des entreprises qui voulaient loger tous leurs ouvriers en un même lieu. Une promenade dans le quartier est agréable en soi, mais c’est en plus un moyen de constater que le passé reste toujours présent sous une forme ou une autre – et qu’il n’est pas toujours ce que nous présumions.