L’histoire prend véritablement vie quand vous pouvez la voir et la toucher.

L’histoire prend véritablement vie quand vous pouvez la voir et la toucher.

J’ai grandi à St. Catharines (Ontario) et je vis maintenant à Toronto, et j’ai toujours aimé découvrir les lieux historiques de l’Ontario. Quand je travaillais à MuchMusic, la chanteuse Keshia Chanté et moi avons eu la chance de visiter l’église qu’Harriet Tubman a aidé à construire à St. Catharines. C’est en 1853 que des fidèles, arrivés par le chemin de fer clandestin en quête de liberté, l’ont érigée. Certains de leurs descendants la fréquentent encore aujourd’hui. La chapelle Salem de l’Église épiscopale méthodiste britannique a récemment reçu une subvention de 100 000 $ pour sa restauration, ce qui assurera sa pérennité dans la communauté.

Sur ma liste de lieux à visiter, lorsque ce sera possible après la pandémie, il y a le lieu historique national Chiefswood, sur la réserve des Six Nations de la rivière Grand. C’est là que vivait la poète et artiste de la scène Emily Pauline Johnson (aussi appelée Tekahionwake, « double wampum »). Elle présentait un numéro en deux parties, d’abord dans une tenue traditionnelle mohawk, puis en vêtements victoriens.

Par ailleurs, un de mes lieux historiques préférés est local pour moi : le District de la distillerie à Toronto. Il s’y trouve un éventail de petites entreprises et d’installations d’art public, et le lieu est imprégné d’histoire, avec de nombreux récits de fantômes. Je recommande la visite des fantômes de l’appli mobile 3D ON-FOOT, pour ceux qui n’ont pas vite peur.