Le lieu historique national de Skmaqn–Port-la-Joye–Fort-Amherst marque l’emplacement de la première colonie européenne de l’île Saint-Jean (l’actuelle Île-du-Prince-Édouard) établie par les Français en 1720. Après être tombé aux mains des Britanniques en 1758, il est devenu un lieu majeur de la déportation des colons français et acadiens. Il compte parmi les deux seuls lieux en Amérique du Nord où la Grande Alliance scellée entre les Mi’kmaq et les Français était célébrée annuellement avec des discours, des échanges de présents et des festins. Des vestiges du fort subsistent, recouverts par la végétation, et des panneaux d’interprétation relatent sa riche histoire. Le lieu vous offre également de superbes points de vue sur la campagne environnante et sur le port de Charlottetown.

L’histoire : Les terres et les rivages entourant Skmaqn-Port-la-Joye-Fort Amherst font partie du Mi’kma’ki historique depuis des temps immémoriaux. Les premiers établissements européens permanents sur l’île — alors appelée Epekwitk par les Micmacs ou Isle Saint-Jean par les Français — ont été établis en 1720. Ce port a joué un rôle essentiel dans l’histoire de la colonisation européenne de l’Île-du-Prince-Édouard, servant de siège au gouvernement jusqu’en 1768. Ce fut un point d’entrée pour les nouveaux habitants ainsi qu’un avant-poste colonial dans la lutte franco-britannique pour la domination en Amérique du Nord.
La visite : On peut prévoir quelques heures pour visiter le site, comportant des panneaux d’interprétation et des sentiers de promenade offrant des vues imprenables sur le port de Charlottetown. Il y a également un wigwam traditionnel en écorce de bouleau sur le site et les interprètes micmacs mettent en lumière les aspects touchant leur culture.