Bien que la Galerie d’art Beaverbrook ne soit pas un « lieu historique » au sens classique du terme, on y trouve des représentations de l’histoire réalisées des siècles avant l’invention de la photographie. Le matériau n’est pas contraint par le monde physique, mais peut transmettre les sentiments de l’artiste dans ses relations avec les normes sociales de son époque. Au moment d’écrire ces lignes, en janvier 2023, la murale de Tim Okamura représentant le héros sportif de Fredericton, Willie O’Ree, vient d’être dévoilée. Une représentation d’artiste PANDC du premier Noir à jouer dans la Ligue nationale de hockey. Cet événement capture très bien l’esprit du début des années 2020, le mouvement vers la diversité et la résistance à celle-ci (comme en témoigne une présence certes peu importante mais nauséabonde, sur les médias sociaux). Les générations futures s’interrogeront sur l’énigme de notre époque, où se côtoient le meilleur et le pire de l’esprit humain.
La galerie possède également d’autres documents importants sur des thèmes relatifs aux Noirs :
« Pièce bacchanale : Sir Thomas Samwell avec des amis » (1733) par Philippe Mercier, Denis Williams : « Icône moderne » (1954), Fred Ross : « Croquis d’un jeune Noir » (1949), John Singleton Copley : « Watson et le requin » et le Néo-Brunswickois Edward Bannister : « La charrette à foin ».
Images présentées avec l’aimable autorisation de la Galerie d’art Beaverbrook.